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 Les enfants Shelder

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Papillon de Nuit
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MessageSujet: Les enfants Shelder   Les enfants Shelder Icon_minitimeVen 25 Mar - 13:46

[img]Les enfants Shelder 1458908916014643700[/img]



Hello les p'tits chats! ^^ Voici une petite fiction qui s'intitule Les enfants Shelder (prononcez "Chél-deur") est une rédaction faites en cours. Les personnes qui l'ont lu ont adoré, alors j'ai décidé de vous la faire découvrir. Etant une rédaction, ne vous attendez pas à une fiction de 73 pages, nan nan, ce sera plus court, ce qui, j'espère, ne vous empêchera pas de l'aimer! :3 Je posterai deux fois dans la semaine. Enfin bref, passons aux personnages principaux:

Faustine: jeune fille aux cheveux châtains et aux yeux bruns. Elle est scénariste du film qu'elle créer avec ses amis. Elle est rêveuse, mais sait différencier le vrai du faux. Elle aime l'horreur et n'en a pas peur, car elle sait que c'est irréaliste. Elle est folle amoureuse de Dimitri.

Dimitri: jeune homme blonds aux yeux bleus. Il est cameraman. Il aime son métier et ses amis.

Les enfants Shelder: Ils ont les cheveux noirs, vêtus d'habits blancs (dont des robes pour les filles) et ont la peau blanche. Ils ont le visage défiguré de cicatrices, bleus, yeux aux beurre noir, etc. Il y a deux garçons et deux filles. L'aîné est un garçon qui a environ dix ans, et la plus petite est une fille qui a environ quatre ans.

Il y aura au fil de l'histoire des personnes plus ou moins importants. Quand au groupe d'amis... je ne sais pas combien ils sont, car je ne sais pas combien il faut de personnes pour créer un film.

Résumé:
Jamais je ne me sentis aussi terrifiée. Je les sentis, près de moi . Ils me regardèrent. Ils me surveillèrent. Ils tournèrent autour de moi, puis se jetèrent sur moi. Ils cherchèrent à me faire du mal, à m’arracher chaque membre de mon corps, à me crever les yeux et à me poignarder le cœur. Leurs visages défigurés passèrent sous mes yeux. Leurs yeux remplis de haine, ils me torturaient. J’entendis des voix, ignorant si elles leurs appartenaient, murmurants Vengeance… Vengeance… Une douleur vive me prit à la jambe. Je voulu hurler, mais une autre douleur apparut maintenant au bras, puis à la joue, puis au cœur…
Je me réveillai en sursaut.
Je mis ma main sur ma poitrine et soupirai en entendant mon cœur battre. Je soupirai. Un cauchemar. Un simple cauchemar…
Cauchemar qui se répéta dans la réalité.

Tous ceux qui connaissent déjà la fin ne doivent en aucun cas spoiler. Si cela arrive, j'arrêterai de poster la fiction. Vous êtes prévenus!

Toute reproduction totale ou partielle est interdite.



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MessageSujet: Re: Les enfants Shelder   Les enfants Shelder Icon_minitimeVen 25 Mar - 18:33

Partie 1:

Les enfants Shelder 1458927115009382700

Après plusieurs heures de route, nous arrivions enfin à destination. J’aperçus la grande maison. Je la trouvais tellement belle ! Une grande maison en bois un peu usée et isolée en haut d’une falaise. J’étais sûre qu’ainsi je pouvais voir la mer depuis les fenêtres. Et puis, il y avait un village en bas. Ce n’était pas très loin pour faire des courses. Je m’imaginais déjà en train de siroter une limonade tout en regardant le soleil se coucher sur la mer.
« Faustine, réveille-toi ! Il faut décharger la camionnette ! »
Je sursautai. Dimitri me regardait.
« Tu auras tout le temps de rêver plus tard. Il faut aider les autres à sortir les affaires. »
Je rougis. Ca m’arrivait souvent d’être dans la lune, comme ça, sans que je m’en aperçoive. C’était plus fort que moi.
Je sortis de la camionnette et pris un carton dans le coffre. Amélie essayait tant bien que mal de contenir sa joie. Je la comprenais. Nous allions enfin pouvoir commencer notre film ! Nous en avions rêvé tant de fois !
Je fis quelques pas vers la maison, puis la regardait. Je pensai qu’on y sera vraiment bien ! Je montais les quelques marches, puis sortis la clé de ma poche et la glissais dans la serrure.
La salle était grande et spacieuse. Mes amis déposaient leurs cartons devant l’entrée. Le cadre était tout à fait charmant, mais grâce à nos décors, nous allions en faire une pièce terrifiante.
« Hé, Faustine ! dit Baptiste. Viens voir ! »
Je m’approchais de mon ami qui me tendit un cadre.
« Qu’en penses-tu ? Nous pourrions le rajouter pour le décor ? »
Je regardais le cadre. C’était une photo de famille. Les parents avaient un visage sévère, mais celui des enfants était pire. Ces quatre pauvres petits étaient couverts de cicatrices, de bleus et de bosses et certains avaient des yeux au beurre noir. Ils avaient les cheveux gras et mal coiffés. Il est écrit en bas de la photo « Famille Shelder ».
« La famille Shelder… marmonnais-je. Tu la connais ?
- Non, répondit Baptiste. Ce sont peut-être les anciens occupants de la maison.
- Faustine, Baptiste, appela Eva. Venez visiter la maison ! »
Je repose le cadre, qui, malgré ma passion pour l’horreur, me faisait froid dans le dos.

     On avait installé tout le matériel et on commençait à tourner notre film. Nous faisions un film d’horreur. L’histoire, c’était un groupe d’amis qui venait passer leurs vacances dans une maison. Plus tard, le personnage principal découvrira qu’elle était hantée par l’esprit des enfants martyrisés dans le passé et qu’un fantôme avait pris possession de son petit ami. Ce dernier avait commencé à commettre des meurtres. Le personnage principal essayait de convaincre ses amis que la maison hantée. Malheureusement, personne ne la croyait et elle était traitée de folle.
Les acteurs étaient prêts. Baptiste, le réalisateur, impatient de commencer, cria dans son
porte-voix :
« Silence, on tourne !!! »
N’étant pas actrice, je regardais la scène. Mes amis étaient de formidables acteurs, j’étais tellement fière de travailler avec eux ! Mais j’étais encore plus heureuse d’être avec Dimitri. Il était tellement mignon, avec ses beaux cheveux blonds et soyeux, ainsi que ses magnifiques yeux bleus ! Je m’approchais de lui et regardais dans sa caméra. Il prenait son rôle de cameraman très au sérieux ! Pendant que je regardais, je remarquais une lueur blanche au fond de la pièce. Petit à petit, elle commença à prendre une forme familière, quand je reconnus le visage d’un des enfants du cadre. Surprise, je déplaçais mon regard hors de la caméra et ne vis plus le visage du fantôme. Je clignais plusieurs fois des yeux, puis me dis que j’avais rêvé.


Dernière édition par Papillon de Nuit le Sam 9 Avr - 16:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les enfants Shelder   Les enfants Shelder Icon_minitimeMar 29 Mar - 17:20

Partie 2:

Les enfants Shelder 1459264228045284300


Après une dure journée de travail, nous nous étions enfin couchés. Chacun d'entre nous avait sa propre chambre. La nuit a été tout sauf agréable. Je fis des cauchemars sur les enfants Shelder. Je les imaginais, avec leurs visages défigurés, ils essayaient de me faire du mal en m'arrachant chaque membre de mon corps.

Je me réveillais en sursaut de mon lit. J'allumai une petite lumière et repris mes esprits, quand j'entendis des chuchotements. Je me levais, marchais sur la pointe des pieds et ouvris la porte. Je continuais à marcher, lentement, doucement, descendis quelques marches puis me penchai.

Je crus rêver.
Ou était-ce un cauchemar ?
Je n'en avait aucune idée.
Ça ne pouvait être réel.
Enfin... je l'espérais.

Je vis les enfants Shelder -ou plutôt, leurs fantômes- qui discutaient. Il émettaient une lueur blanche. Je tendis l'oreille et écouter leur discussion.
« ... Je m'en occuperai, dit l'aîné, qui semblait avoir dix ans.
- Tu es sûr que tu ne veux pas qu'on soit avec toi ? demanda sa sœur.
- Vous serez toujours avec moi, rétorqua l'aîné.
- Pas quand tu seras dehors, grand frère, dit la dernière. Tu sais bien qu'on est emprisonné dans cette maison.
- Ne vous inquiétez pas, je me débrouillerai.
- Qui vas-tu posséder ?
- Je vais attendre jusqu'à demain, mais je pense que je vais posséder l'homme blond aux yeux bleus. »  

L'homme blond aux yeux bleus ? Dimitri ? Ces fantômes veulent posséder Dimitri ? Mais était-ce vraiment des fantômes ? Ca n'existe pas ! Suis-je folle ? Non, je ne suis pas folle ! Je suis saine d'esprit. Alors, suis-je somnambule ?

Trop de questions se bousculaient dans ma tête. Je remontais les marches et retournais me coucher, sans toutefois parvenir à m'endormir.

Je me levai avec des cernes sous les yeux. Je repensais encore à mon rêve. Ces enfants me terrifiaient tellement que j'en faisais des cauchemars. Je descendis de mon lit, dévalai les escaliers et rejoignis mes amis qui prenaient leur petit-déjeuner. Dès mon arrivée, Eva me dévisagea et s'exclama :
« Houlà, Faustine, tu as l'air fatiguée. Tu as mal dormi ?
- Oui, répondis-je. J'ai fait d'étranges cauchemars... »

Je m'interrompis et tourna brusquement la tête et vis l'endroit où les fantômes avaient discuté cette nuit.
Ce n'était donc pas un rêve !
J'en étais certaine !
J'avais bien vu les fantômes à cet endroit !
Mais non, me souffla une voix. Tu as rêvé.
Je me pris la tête entre les mains, soupirai, puis essayai tant bien que mal à penser à autre chose.

Nous reprenions  notre film. C'était la scène où le personnage principal, Amélie, rencontre les fantômes. Elle était penchée, sur la rambarde de l'escalier, et écoutait les fantômes discuter. Les fantômes, des enfants, qui, par le passé, avaient été martyrisés par leurs parents. C'est la raison pour laquelle ils avaient le visage déformés de bosses et de cicatrices. Ils étaient quatre, et c'était l'aîné qui allait prendre possession du corps du petit ami d'Amélie.

Attendez une seconde.

Cette nuit j'ai vu -ou rêvais- que quatre enfants, des fantômes, hantaient la maison. L'aîné voulait prendre possession du corps de Dimitri, qui est mon petit ami secret.

C'est moi où il se passe exactement la même histoire entre le film et la réalité ! Mais ce n'était pas la réalité, c'est un rêve !
Non ce n'était pas un rêve !
« Faustine ? »
Je sursautai et tournai la tête. Dimitri me regardait.
« Ca va ? me demanda-t-il. »
Je remarquais alors que je tremblais. Je mentis en répondant :
« Oui, ça va. Merci. »
Dimitri ne semblait pas convaincu.
« Je sais que ça ne va pas. C'est parce que tu as mal dormi ?
- Euh... oui, bafouillais-je.
- Je pourrais dormir avec toi pour te rassurer, si jamais tu faisais un autre cauchemar. »

J'écarquillai les yeux. Il s'empressa alors d'ajouter en rougissant :
« Enfin, si tu veux, bien sûr ! »
Je souris. Il était tellement mignon ! Et puis, il était le seul à pouvoir me rassurer et à me faire oublier cette histoire.
« Oui, bien sûr, finis-je par répondre en rougissant à mon tour. »
Il me sourit, et je vis derrière lui l'aîné Shelder, qui me fixait avec des yeux à me glacer sang, me terrifiant sur place.


Dernière édition par Papillon de Nuit le Sam 9 Avr - 16:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les enfants Shelder   Les enfants Shelder Icon_minitimeSam 9 Avr - 15:28

Je l'avais déjà lu sur ALCDC, mais je prends plaisir à le relire ici !
J'adore ton style d'écriture, très fluide, et tu arrive bien à nous faire ressentir les émotions de Faustine. Tu arrive aussi à nous entraîner dans une histoire sombre, basée sur le doute (vu que c'était l'objet de ta rédaction), mais tu t'en sors super bien.
Bon, je sais comment ça va terminer donc...
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MessageSujet: Re: Les enfants Shelder   Les enfants Shelder Icon_minitimeSam 9 Avr - 16:37

musy: en effet, j'aurais dû le poster en même temps que sur ALCDC car y a personne à part toi... ohno ;^;
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MessageSujet: Re: Les enfants Shelder   Les enfants Shelder Icon_minitimeLun 2 Mai - 17:57

Bon ben... continuons, hein sisi

Partie 3:

Les enfants Shelder 1462204261003261700

Deuxième nuit dans la maison. Je refis des cauchemars sur les fantômes, puis me réveillai en criant. Une main se posa sur mon épaule, ce qui me fit sursauter.
« Du calme. »
Je me retournai et vis Dimitri.
« Du calme, me répétait-il. »
Je me rallongeais.
« Encore des cauchemars ? demanda-t-il.
- Oui, répondis-je en suffoquant. »
Il me passa sa douce main dans mes longs cheveux châtains.
« Ne t’inquiète pas, me dit-il. Je serai là pour te protéger. »
Ces douces paroles, accompagnées de ses caresse, me firent du bien, mais je ne puis me rendormir. Une heure plus tard, Dimitri dormait à poings fermés, me laissant seule éveillée. C’est alors que j’entendis des chuchotements, comme l’autre nuit. Quelque chose je ne savais quoi, me forçait à aller voir, même si j’étais terrifiée. Je me levai sans déranger mon ami. Je marchais sur la pointe des pieds, et descendis quelques marches, comme la dernière fois. Je me penchais et vis les fantômes, qui n’étaient pas quatre, mais trois ! L’aîné n’était pas là !
« J’espère qu’il réussira ! dit la plus petite.
- Ne t’inquiète pas, le rassura son deuxième frère. Tout se passera bien. En ce moment même, il doit s’occuper de l’homme. »
Je ne pris même pas le peine d’écouter la suit de leur conversation ? Je remontai les marches à toute vitesse, ouvris la porte de la chambre et vis, là, l’aîné des Shelder en train de prendre possession du corps de mon ami. Il se glissait lentement dedans, ne me voyant pas. Je me précipitais vers le lit, mais il était déjà trop tard : le fantôme avait disparu dans le corps de mon ami.
« Dimitri !!! criais-je. »
Je le secouais de toutes mes forces en continuant à crier son nom.
« Dimitri ! Réveille-toi !!! »
Je continuais à le secouer, à crier son nom, et commençais à pleurer, quand Baptiste arriva dans la chambre.
« Faustine ! Que se passe-t-il ?
- Dimitri ! Il ne se réveille pas ! »

Baptiste soupira.
« C’est normal, il doit dormir profondément.
- Mais… et les fantômes ? »

Il bâilla.
« Quels fantômes ? De quoi parles-tu ?
- J’ai vu un fantôme prendre possession du corps de Dimitri ! »

Mon ami se mit à rigoler.
« Tu te crois dans notre film ?
- Mais je l’ai vu ! Même que c’était un des enfants de la famille Shelder. »

Baptiste réfléchit.
« Ah, tu parles de la famille dans le cadre ? Tu as dû faire un cauchemar. »
Un cauchemar ? Mais j’ai vu, ces fantômes ! Et là, je vis Dimitri se réveillant lentement, avec les yeux plissés.
« Faustine ? Pourquoi m’as-tu réveillé ? Tu as fait un autre cauchemar ? »
Oui, c’était un cauchemar. Si c’est Dimitri qui le dit, c’est que c’en était un. Mais est-ce encore Dimitri, ou bien le fantôme ?
« Comment t’appelles-tu ? lui demandais-je.
- Hein ?
- Réponds, s’il te plaît. »

Il bafouilla :
« Heu… Dimitri.
- Et quel est ton métier ?
- Faustine, tu deviens ridicule ! dit Baptiste. »

Je l’ignorai et redemandai à Dimitri :
« Alors ? Ton métier ?
- Caméraman. Pour votre… notre film. Un film d’horreur. »

Je ne fus pas convaincue. Le fantôme aurait très bien pu nous surveiller pendant le tournage.
« Faustine, me dit-il de sa voix douce et rassurante, tu m’as l’air bien fatiguée. Repose-toi, ça ira mieux demain. »
Sa voix envoûtante, qui me faisait habituellement du bien, me remplit cette fois d’effroi. Et ses yeux n’étaient plus aussi doux que d’habitude. Je remarquai aussi qu’ils étaient d’un bleu plus clairs qu’avant.
« Faustine ? »
Je sursautai et sortit de la contemplation de Dimitri.
« Euh… oui, tu as sans doute raison. Je vais me recoucher. »
Je m’allongeai dans le lit à côté de Dimitri, mais sans arriver à me rendormir…

Le lendemain, la journée fut à peu près normale. J’essayais d’éviter Dimitri, et essayais aussi de me concentrer sur le film, qui ressemblait aussi ma dernière nuit.
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